Documentation recueillie par Marie-Françoise Blot et Henri Portes
Saint-Laurent d'Artiguevieille
Parmi les merveilleuses petites églises des Landes girondines, celle d'Artiguevieille est une des plus rares
et des plus émouvantes par sa simplicité.(Bulletin municipal de Cudos). Construite au XIIe siècle,
remaniée au XVIIe (chaire, tabernacle et probablement plafond et sacristie), puis au XIXe
(portail et choeur : la date de 1818 est gravée sur la porte), Saint-Laurent d'Artiguevieille est parvenu jusqu'à
nos jours, grâce entre autres aux deux dernières municipalités; la restauration en profondeur ayant débuté en 1998.
Cette dernière tranche de travaux a compris la restauration des parements extérieurs (nef, sacristie, choeur, le mur
du cimetière et la terminaison du plafond de la nef. Le porche a été reconstruit à l'identique avec quelques éléments
retrouvés (piles), avec un maximum de vieux bois et selon des photos ou cartes postales retrouvées.(Article de Sylvie Melliès,
journal Sud-Ouest, année 2000). Cette église est la plus ancienne du canton; un texte de 1164 parle d'Artiguevieille. La
messe traditionnelle du dimanche après la Toussaint qui était suspendue depuis une trentaine d'années a été rétablie.
La vocation de ce lieu est touristique d'autant plus qu'il se trouve sur l'itinéraire des chemins de Saint-Jacques de Compostelle.
Artiguevieille, humble village au milieu des Landes, a atteint une certaine notoriété dans le bazadais grâce à un
petit poème humoristique de l'abbé A. Ferrand "Le sermon du curé d'Artiguevieille". Clic
Dans un pamphlet de 1947, "Le mariage de Mariota", Joseph Rémaut -historien local-
ironise sur la conduite du curé d'Artiguevieille
avec sa servante. Clic
Dans le Guide touristique, historique et archéologique de Bordeaux et de la Gironde de O. Laroza (Féret et fils 1988) on peut lire : L'église possède deux toiles du XVIIIe siècle (Vierge à l'enfant avec Saint-Michel terrassant le dragon. La description de l'autre n'est pas précisée) et un plateau de cuivre (XVIe ou XVIIe siècle) d'origine allemande, en dépôt au presbytère.
Le poète G. Bernès a écrit ces vers :